Quel chauffage choisir : consommation, coût, impact environnemental…

Au vu de l’augmentation du prix de l’énergie d’année en année mais aussi de la nécessité de préserver notre planète, il est bien plus ardu qu’auparavant de savoir quel chauffage choisir. 

Concilier système de chauffage économique, écologique et durable sans forcément devoir revenir au bon vieux feu de bois d’antan est un véritable défi. 

Néanmoins, le ministère de l’environnement, a mis en place depuis plusieurs années une politique d’aide et d’incitation à la rénovation énergétique des foyers. En outre, de quoi vous donner un petit coup de pouce quant au choix de votre système de chauffage. 

Ainsi, de nombreuses prestations telles que l’isolation de votre toiture, de vos façades, mais aussi l’installation de panneaux photovoltaïques ou encore le remplacement de votre chaudière sont éligibles à de nombreuses aides. 

Pour savoir quelle option conviendra le mieux à votre maison ou votre appartement, nous vous proposons un petit décryptage des modes de chauffage sur le marché :

  1. L’électricité
  2. Le fioul / mazout
  3. Le gaz naturel
  4. Le bois (ou biomasse)
  5. L’énergie solaire
  6. Les pompes à chaleur (géothermie, aérothermie, aquathermie) 
Petit rappel : Quelle différence entre une énergie fossile et une énergie renouvelable ? 

Les énergies fossiles  (fioul, charbon, gaz…) constituent des ressources épuisables et plus rares qu’auparavant. Plus polluantes mais aussi plus chères, elles vont tendre à disparaître dans les foyers d’ici les prochaines décennies.

Les énergies renouvelables (solaire, aquathermique, géothermique, aérothermique) sont constituées d’énergies gratuite et inépuisables ! Leur implantation dans votre foyer est encouragé par l’Etat. 

L’électricité

Il s’agit du mode de chauffage le plus répandu dans les maisons individuelles. En effet 35% des ménages français l’ont choisi pour son coût d’investissement de départ faible et ses performances. 

Pourtant, le chauffage à l’électricité peut vite faire grimper la note, la plupart des installations étant très gourmandes en énergie. Aussi, nous recommandons ce mode de chauffage pour des petites surfaces, comme un studio ou appartement bien isolé.

Pour éviter toute déperdition thermique, il s’agira de bien isoler les pièces chauffées de votre logement et de compléter son fonctionnement par un chauffage au bois. 

Le fioul ou mazout

Le chauffage au fioul ou mazout est destiné aux habitations non raccordées au gaz de ville. Son installation peut toutefois prendre beaucoup de place, car il nécessite une cuve destinée à stocker le fioul. Ce dernier permet de chauffer l’eau qui partira dans les tuyaux de votre logement. 

Bien qu’il s’agisse d’un mode de chauffage performant, le fioul peut s’avérer très onéreux, du fait de son prix au litre lié aux cours du pétrole. 

Malgré des avancées notables pour réduire ses tendances énergivores, le chauffage au fioul demeure très polluant. C’est pourquoi il n’est plus compatibles avec les aides proposées par l’Etat, car faisant partie des modes de chauffage les plus mauvais en termes d’émission de CO2. 

Le gaz naturel

Plutôt bon marché, il est aussi performant à condition d’être équipé d’une chaudière à gaz moderne. Moins polluant que les autres énergies fossiles, il émet moins de gaz à effet de serre lors de sa combustion. 

Si la plupart des logements collectifs en sont équipés, il vous est également possible de l’installer en maison individuelle en reliant votre habitation au réseau de distribution local. 

Attention toutefois car s’il n’est pas toxique, le gaz naturel reste hautement combustible et inflammable. 

Le bois (ou biomasse)

Le chauffage au bois (plaquettes, granulés, bûches) convient aussi bien en tant que chauffage d’appoint qu’en chauffage central. Cheminée, poêle ou chaudière, à vous de choisir ce qui s’adapte le mieux à votre logement ! 

A savoir : le chauffage au bois ne peut être installé dans un appartement, sauf si ce dernier dispose déjà d’une cheminée en état de marche. 

S’il s’agit de l’énergie la moins chère du marché (rendement aux alentours de 70% avec un poêle) elle est également performante. De surcroît, son utilisation a un impact environnemental moindre car le système rejette 12 fois moins de CO2 que le fioul et 6 fois moins que le gaz de ville. 

L’énergie solaire

Le chauffage solaire utilise une source d’énergie à la fois renouvelable, non-polluante et gratuite. Il permet même à certains foyers d’être autosuffisants.

En plus de couvrir tous les besoins énergétiques d’un ménage (eau chaude, électricité et chauffage) le solaire a moins d’impact sur l’environnement que n’importe quel autre mode de chauffage. 

Ainsi, l’énergie solaire peut être exploitée grâce à deux types d’installations :

  • Les panneaux solaires transforment l’énergie du soleil en chaleur afin de chauffer l’eau et la maison.
  • Les panneaux photovoltaïques qui eux, transforment la lumière du soleil en électricité. 

Si le système de chauffage à l’énergie solaire ne semble présenter que des avantages, son coût d’installation s’avère très élevé. De plus, il ne convient pas aux régions dont l’ensoleillement est rare ou moindre.

Il est donc recommandé d’adjoindre au solaire un autre mode de chauffage afin de prendre le relais durant la saison froide. 

Les pompes à chaleur 

Innovant, économique et surtout écologique, ce système vous permet de chauffer votre logement ainsi que votre eau. 

Son fonctionnement est d’une simplicité déconcertante : la pompe à chaleur (PAC) puise les calories présentes en abondance dans l’air extérieur  ou dans les sols afin de les transformer en chaleur. 

Les PAC sont tout à fait adaptées à des habitations présentant une grande surface. Pour preuve, la plupart des maisons individuelles neuves en sont automatiquement équipées. 

L’installation d’une pompe à chaleur est aussi encouragée lors des rénovations énergétiques, en partie car elle n’oblige pas les résidents à entreprendre de lourds travaux. 

Comme l’énergie solaire, les calories puisées dans la terre, l’air et l’eau souterraine sont inépuisables, gratuites et non polluantes. Petite typologie des différentes pompes : 

  • La PAC Air-air : cet équipement puise de l’énergie dans l’air extérieur ou intérieur. Elle ne permet cependant pas de chauffer l’eau des sanitaires.
  • La PAC Air-eau : elle récupère l’énergie présente dans l’air pour réchauffer l’eau de votre circuit de chauffage ainsi que sanitaire. 
  • La PAC géothermique : cette pompe puise la chaleur dans le sol afin de chauffer l’eau de votre circuit de chauffage et de vos sanitaires. Plus coûteuse que les deux premières PAC, son installation nécessite un réseau de capteurs horizontaux et verticaux sous la terre. 

Si son investissement de départ peut être conséquent, une pompe à chaleur générera des économies dès sa mise en marche. 

Vous souhaitez vous orienter vers ce système mais ne savez pas quel type de pompe choisir ? Suivez le guide ! 

Avant de sauter le pas, vous pouvez d’ores-et-déjà consulter la liste d’aides gouvernementales auxquelles vous avez droit pour votre nouveau système de chauffage. 

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